Ils parlent de nous
février 2024
Concerclassic
A propos de « Médée et Jason »
« On entend quand même beaucoup de belle musique, parce que les concepteurs sont allés chercher des extraits de tragédies de Rameau, Lully, de la Médée de Charpentier, forcément, et du Médée et Jason de François-Joseph Salomon (1713). Et parce que les chanteurs sont des interprètes habitués de ce répertoire. Sauf peut-être Flannan Obé, qu’on associe davantage à l’opérette, mais dont l’aisance dans l’aigu justifierait qu’on lui confie des rôles de haute-contre dans les divertissements, à défaut des héros.
Ingrid Perruche, qu’on a entendue superbe dans Lully dirigé par Christophe Rousset, est une Créuse niaise à souhait, mais il lui est du moins permis de joindre sa voix à celle d’Eugénie Lefebvre pour un charmant duo, ladite Eugénie Lefebvre se voyant confier la magnifique déploration de Jason qui conclut (presque) le spectacle sur une note grandiose. Matthieu Lécroart est un Créon qui sucre les fraises, mais glorieusement en voix. Quant à Lucile Richardot, on ne peut que redire toute l’admiration qu’inspire sa prestation. »
Diapason
A propos du disque « Te Deum »
« Dès les nuances du Prélude, Louis-Noël Bestion de Camboulas [propose] une mesure et une élégance toutes françaises, à mi-chemin entre célébration publique et dévotion privée. […]. Les couleurs du chœur se fondent sans que l’impact de ses interventions s’en trouve amoindri […]. A la tête d’un ensemble instrumental volubile et précis, délivrant de précieux moments d’intimité, le chef avance sans heurt parmi les brefs numéros de ce Te Deum pour mieux en préserver la cohérence. »
janvier 2024
ResMusica
A propos des « Te Deum »
« Ce découpage différent offre aux interprètes une marge de liberté dont Louis-Noël Bestion de Camboulas s’empare, avec des ruptures de tempo fort judicieuses. Passons rapidement sur le Te Deum de Charpentier, dont les contrastes entre tutti et choeur de solistes sont parfaitement rendus. […] Une distribution vocale de qualité, un orchestre précis et riche en contrastes : l’Ensemble Les Surprises en grand effectif maîtrise parfaitement le style du grand motet. »
ResMusica
A propos des « Odes »
« Pour ce qui est de la réalisation, il faut louer la grande maîtrise et la justesse de ton de l’ensemble Les Surprises, dans un répertoire qui, s’il ne représente pas sa spécialité, n’est pas tout à fait nouveau pour lui. Les dix-neuf instrumentistes sont excellents de bout en bout, et la riche cohorte de basses (violoncelle, viole de gambe, violone, basson, théorbe, orgue positif et clavecin) est bien exploitée pour varier couleurs et ambiances chez Blow et Purcell. Les douze chanteurs sont pleinement investis et parfaitement intelligibles, tant dans les parties de chœur que dans les interventions solistes. »
novembre 2023
Musicologie.org
A propos des « Te Deum »
« Les Surprises y font merveille avec des solistes qui forment également l’ensemble choral et dont les douze voix suffisent à emplir le grand vaisseau de la cathédrale. […] Le reste de l’ensemble est évidemment parfaitement en phase avec une musique qui lui va comme un gant et que Louis-Noël Bestion de Camboulas dirige avec souplesse et précision. »
septembre 2023
ODB – Opéra
A propos de « La Passion selon Saint Jean »
« L’introduction instrumentale est sonore et pose une ambiance presque romantique, riche orchestralement. Le motif tournoie, envoyant des vagues, régulier sac et ressac, puissant puis s’apaisant, sur lequel viendra se poser le chœur, net et tranchant. Par la suite, l’ensemble Les Surprises distille les pépites musicales de l’œuvre, établissant une tension constante entre récit et drame […] Comme souvent, le grand gagnant de la soirée est le chœur. Solide et éloquent il varie les couleurs pour caractériser la peine, le peuple vindicatif aux interjections hargneuses et haineuses, puis la confiance, et le recueillement. Tout est précis et finement ciselé. »