Baroquiades
Sortie du disque « Méditations pour le Carême »
« Pour ce nouvel enregistrement, le chef, Louis-Noël Bestion de Camboulas, a favorisé la variété des ambiances exacerbées par la profondeur et le dépouillement musical : une économie de moyens extrême sans jamais sombrer dans l’austérité. Cette façon de mener le drame focalise l’auditeur sur la diction et le phrasé des chanteurs, qui ici sont exemplaires. […]
En aucun cas un programme austère, comme on serait tenté de le croire, mais un enregistrement cohérent et équilibré à souhait, souple, toujours avec la juste expression. Les musiciens et chanteurs sont de grandes qualités avec un sens de la narration, pas uniquement vocal. Le tout dans un enregistrement techniquement exemplaire. »
Le Figaro – Instants classique
Sortie du disque « Méditations pour le Carême »
« Et la théâtralité inhérente à ces pièces, qui mettent en scène la Passion du Christ comme un véritable opéra miniature (théâtralité à laquelle Les Surprises rendent ici pleinement justice) les rend en outre suffisamment atemporelles pour qu’on puisse les entendre en dehors du contexte religieux pour lequel elles ont été pensées. On adhère tout autant au choix du cadet des frères Bestion de prolonger ce recueil avec un florilège de pièces instrumentales de Robert de Visée (bouleversant Tombeau pour ses filles) ou Marin Marais, et d’autres motets signés Sébastien de Brossard, dont un O plenus irarum dies pour basse et continuo saisissant de virtuosité et de contrastes. Les tout est servi avec un remarquable sens de la prosodie, et une prononciation gallicane exemplaire. Chapeau. »
Le Monde – Sélections albums
Sortie du disque « Méditations pour le Carême »
« A la tête de son ensemble Les Surprises, Luis-Noël Bestion de Camboulas déploie une lecture d’une intensité bouleversante, conférant également aux deux motets de Sébastien de Brossard (Salve Rex Christe et O plenum irarum dies) des trésors d’expressivité. Quant aux deux pièces instrumentales de Robert de Visée (Tombeau de Mesdemoiselles de Visée) et de Marin Marais (Prélude en ré), ils apportent à ce théâtre de la mort le monde ouvert d’une douleur sans voix. »