A propos de « Nuit à Venise »

« The strength referred to is the unfailing sweetness of tone of the two sopranos of Les Surprises, Jehanne Amzal and Eugénie Lefebvre, which is complemented by the fine voices and excellent ensemble of the remaining six voices. The ensemble as a whole seems equally at home with the athletic vocal agility required for the bravura writing in items such as Monteverdi’s ‘Dixit Dominus secondo’, SV 264 (from the Selva morale e spirituali, 1641) or ‘Laudate Dominum primo’ from the same collection »

A propos du Seceinto Italien

« Dès les premières mesures, Perrine Devillers apparaît particulièrement à l’aise dans ce répertoire. Dotée d’un vibrato serré, elle déploie un matériau vocal aux couleurs attachantes et un peu sombres, un sens mesuré de l’ornementation et du mezza voce. […] Et surtout, Perrine Devillers pare son chant d’une touchante émotion et d’une intention permanente. […] Cette musique semble ici renaître de ses cendres avec l’accompagnement, par la précision et via la connaissance de Louis-Noël Bestion de Camboulas et des Surprises. »

A propos des « Te Deum »

« L’habileté des Surprises a été d’aborder ces deux œuvres un véritable diptyque, soulignant les parentés, mettant en exergue leurs spécificité d’écriture. Ouvrir le programme par le Te Deum de Charpentier n’était pas le plus évident. Il fallait l’audace et la maîtrise de Louis-Noël Bestion de Camboulas pour ainsi oser en dépouiller les premières mesures de leur martiale pompe et en offrir une interprétation brillante de légèreté et de relief, dans laquelle la trompette baroque (mais non naturelle) et les timbales (Manon Duchemann) accompagnent et soulignent les chœurs sans les couvrir. L’interprétation s’avère d’entrée souple et fluide, mêlant harmonieusement un chœur à la franche énergie et un orchestre nerveux et propice à l’expression de toutes les individualités. »