Project Description
Le Mythe de Lucrèce
Eugénie Lefebvre, soprano / Juliette Guignard, viole de gambe / Louis-Noël Bestion de Camboulas, clavecin
Ce programme propose de plonger au coeur de la musique au début du XVIIIe siècle, dans une Europe baroque entièrement influencée par les maîtres italiens. Vous pourrez découvrir en regard la musique de deux grands compositeurs allemands Haendel et Bach, avec celle de leurs contemporains italiens Corelli et Scarlatti.
En fil conducteur : le mythe de Lucrèce, mis en musique par Haendel, permet de découvrir celui-ci dans sa période italienne. En effet il était habituel à l’époque lorsqu’on voulait parfaire sa formation, qu’elle soit musicale, picturale, etc, de partir en voyage en Italie, grand pays des arts. Georg-Friedrich Haendel, parti à l’âge de 21 ans voyagea entre Florence, Rome et Venise où il rencontra les plus grands musiciens, Corelli, Alessandro Scarlatti, et peut-être même Vivaldi ! Ce séjour marque très fortement son écriture, et la cantate Lucrezia est un véritable témoin de ce style « à l’italienne ».
En réponse à cette oeuvre de Haendel, nous présentons une autre cantate sur le même sujet : Lucretia Romana d’Alessandro Scarlatti. Cette Cantate, avec de longs passages récitatifs, et des épisodes d’aria entrecoupés représente bien le sort complexe et tragique de Lucrèce.
A côté de ces oeuvres vocales, nous présentons des pièces instrumentales de Johann-Sebastian Bach, Arcangelo Corelli et Domenico Scarlatti (le fils). Ces sonates et partitas représentent bien l’apogée de la période baroque, tantôt allegros virtuoses, tantôt adagios tendres et lyriques, tantôt mouvements de danses enlevées.